La Semaine des Cordes Pincées 2007, jour 1

Publié le par Laurent

Une première journée qui commençait fort. En pleine période de grève il était hors de question de laisser les deux musiciens japonais se débrouiller pour venir sur Caen. En accord avec Jean-Claude Lemenuel (Archipels) avec qui les soirées consacrées au koto avaient été organisées, je décida d’aller les chercher chez Maître Kimura à Paris. Cela étant, j’avais souffert la veille en allant chercher Lionel en voiture dans Paris et je n’étais pas du tout emballé de recommencer. Mais aucune autre solution.
Par chance, il semble que le renforcement de la grève ce mardi bloqua les parisiens chez eux. Personne sur la route. Ca s’annonçait bien.
 
En arrivant sur Caen, Jean-Claude voulait que nous allions déjeuner dans un restaurant japonais. Mais surprise, refus catégorique de Maître Kimura qui estime qu’aucun restaurant japonais en France n’est digne de ce nom. Il préfère manger de la cuisine locale.
D’autant qu’il aime les desserts. Un gourmand doublé d’un gourmet.
 
Vers 19h, nous nous rendîmes à Verson pour préparer la soirée pédagogique. Une première programmation qui se déroula très bien. Atsuko Constant et Maître Kimura furent soutenus par Jean-Claude, en bon ethnomusicologue, pour donner les clés nécessaires afin de mieux appréhender une musique et des instruments auxquels nous sommes peu habitués.
 
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 Jean-Claude Lemenuel & Atsuko Constant

J’étais content de voir autant d’enfants et de constater qu’ils étaient intéressés et curieux. Leurs questions étaient pertinentes. Je fus conforté dans l’idée qu’il faut toucher les plus jeunes dans la découverte de la musique. Cela leur ouvre l’esprit et aiguise leur curiosité naturelle. Ainsi, plus tard, ils seront certainement mieux disposés pour approcher l’inconnu.
 
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Maître Kimura se plie aux questions
 
Une soirée qui se termina par le désormais traditionnel repas à l’Espace Senghor préparé par Fabrice et son équipe à la bonne franquette.
 
Un bon début pour cette quatrième édition. Mais je ne savais pas encore ce qui m’attendait et restais inquiet de la suite. Le départ précipité de Kamel de son poste de directeur de Puzzle me laissait un gout amer. J’étais peiné de cette situation pour lui et assez révolté par ce qui lui était reproché. L’homme est intègre et droit, sans parlé de sa générosité et de son dévouement pour son métier. Il m’est impossible d’accepter les faits qui lui sont imputés et j’espère que la lumière sera faite et l’affront lavé.
En attendant, je ne savais même pas qui j’allais avoir comme interlocuteur à Puzzle. J’avais pensé qu’entre le départ de Kamel et le début de la Semaine des Cordes Pincées, j’aurai été contacté par son successeur ou au moins par les responsables de la salle. Mais rien ! Je verrai demain.
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