La Semaine des Cordes Pincées 2007, jour 2
Une seconde journée où j’avais à peu prêt quartier libre. Jean-Claude s’occupait de nos musiciens japonais et nous en profitions, Lionel et moi, pour déjeuner avec mes parents. Mon père était venu de Valence pour la seconde année et c’était assez sympa de pouvoir se retrouver à table tous les quatre.
Nous retrouvâmes Corinne et Sandrine pour le café. Comme l’an passé, elles avaient pu venir pour une soirée. Partager, ne serait-ce qu'une soirée avec mon épouse, le résultat d'une année de travail est toujours important pour moi. Le mari de Sandrine avait la tâche courageuse si ce n’est héroïque de s’occuper de nos 2 garçons en plus de leurs 4 enfants.
L’après-midi, je retrouvais Maître Kimura, Usataro Constant et Jean-Claude à Puzzle pour la balance. Jean-Claude et moi fument conviés par 2 membres du CA de Puzzle pour une réunion. J’eu plutôt le sentiment d’une convocation ce qui n’était pas très agréable. Le discours était assez convenu à mes oreilles. Ils souhaitaient poursuivre l’activité de Puzzle et continuer les partenariats que ce soit avec Pincez-Moi, Archipels, JazzDudim et autres partenaires qui travaillaient avec Puzzle depuis quelques années. Personnellement j’attends de voir comment ça peut se dérouler l’an prochain mais j’avoue que la collaboration avec Kamel sans parler de l’amitié qui s’est créée au fil du temps m’amènent plutôt à chercher une autre salle. Wait and See !
La salle se remplie bien vite à l’ouverture des portes. Seuls Isseï et sa compagne manquaient à l’appel. Train en retard et difficulté de trouver un taxi. La salle de spectacle étant inaccessible dès le début du concert, je prévins donc de leur retard afin qu’ils ne se retrouvent pas à la porte. C'était le moins que je puisses faire pour des invités qui me faisaient le plaisir de venir depuis Paris, en pleine période de grève qui plus est !
Maître Kimura et Atsuko Constant aux kotos Un très beau concert qui nous valu aussi les petites chamailleries entre les deux protagonistes. C’est toujours amusants. Jean-Claude, pourtant bon animateur de ce type de soirée traditionnelle, se trouva même décontenancé.
Nous eumes aussi droit à la célèbre chanson traditionnelle "Sakura" bien connue du grand public par la pub Obao. Nous en avions d'ailleurs parlé la veille car Atsuko Constant se demandait s'il était opportun de l'interpréter. Pour Jean-Claude et moi, c'était une évidence car ainsi, on rendait à l'histoire et à la tradition japonaise ce qui leur appartiennent.
Nous eumes aussi droit à la célèbre chanson traditionnelle "Sakura" bien connue du grand public par la pub Obao. Nous en avions d'ailleurs parlé la veille car Atsuko Constant se demandait s'il était opportun de l'interpréter. Pour Jean-Claude et moi, c'était une évidence car ainsi, on rendait à l'histoire et à la tradition japonaise ce qui leur appartiennent.
Maître Kimura au shamisen et Atsuko Constant au koto
L’après-soirée à la maison commença par le traditionnel échange de cadeaux. Maître Kimura, aussi maître d’origami, offrit à ma mère chez qui nous finissions la soirée une boite octogonale avec son couvercle faite avec deux feuilles de papier de couleurs différentes. J’avais acheté des Drakkars pour Usataro Kimura et Atsuko Constant. Non seulement c’est une spécialité locale mais en plus c’est une « sucrerie », le pécher mignon de maître Kimura.
Kamel et Martine étaient venue avec une teurgoule maison (autre délicieuse spécialité locale) présentée de manière originale en clin d’œil à la semaine des cordes pincées.
Teurgoule des cordes pincées de Martine
Je passais la soirée essentiellement avec Isseï et Faustine. Nous sommes vite entrés dans une discussion sur nos passions respectives (l’aïkido pour lui et la musique pour moi) et la place qu’elles prenaient dans nos vies. Je fut particulièrement heureux de ce moment car je découvris avec plaisir un homme ouvert, souriant et curieux. Il est vrai que sur le tatami, Isseï remplit son rôle avec sérieux et nous n'avons pas vraiment l’occasion de discuter tranquillement. Ce fut d’autant plus agréable.
