Une recherche d'équilibre

Publié le par Laurent

 
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O'Sensei
 
 

On me demande parfois pourquoi j'ai choisis l'aïkido comme discipline martial plutôt qu'une autre plus "punchi" comme la boxe thaï ou plus "cool" comme le Tai Chi.

En fait c'est relativement simple. Je n'ai jamais été bagarreur. J'ai même toujours eu une sainte horreur de la violence. L'apanage des faibles !
Pourtant, lorsque j'étais enfant, comme beaucoup de mes camarades, je rêvais en regardant Bruce Lee et on ne peut pas dire qu'il pratiquait un art martial "cool" ;-)
 
brucelee.jpgBruce Lee
 
Mais ce qui m'attirait le plus, sans pour autant que je puisse mettre des mots sur ce que je ressentais , était l'esprit que je devinais ou imaginais dans ces disciplines. Cette recherche d'équilibre et d'harmonie au travers de la pratique, la précision du geste.
Lorsque je me décida, c'était avec ce besoin de recherche. L'aïkido me parut le mieux adapté ou en tout cas le plus sincère dans cette direction.
Le principe même de non violence sans pour autant faire preuve de complaisance ou de faiblesse me plaisait particulièrement.
 
osensei.jpgO'Sensei
 
Certes, j'atterri dans un cours d'aïkibudo et même si ça me plu ce n'était pas ce que je voulais. Trop … martial. Mais c'était assez sympa. Et puis c'était un premier pas qui mettait fin à une de mes frustrations d'enfant.

J'ai déjà évoqué la démarche entreprise lorsque je souhaita revenir sur le tatami. Il était vraiment important pour moi de ne pas trouver un lieu de pratique mais un maître qui ait l'esprit le plus proche de ce que je voulais.
Leo refuse d'être considéré comme un maître pensant même que c'est insultant pour ceux qui bénéficient de cette appellation. Une marque d'humilité de plus. A moins qu'il y ait encore une étape dans la maîtrise que je ne suis même pas capable d'imaginer. ;-)
Loin de moi l'idée de l'encenser. Mais il me paraît bon de dire ce qui est ou en tout cas ce que je crois être.

Deux choses m'épatent de plus en plus : sa capacité de relâchement lorsqu'il pratique et son humilité.
Il suffit de lire son dernier billet pour se rendre compte que, même s'il est lucide sur ses aptitudes, il a conscience de ses manques. Le "jeune" pratiquant que je suis a du mal à comprendre certaines remarques comme son admiration pour le relâchement (entre autre) de Maître Tamura. Je suis tellement loin du sien que je me demande ce qu'est un relâchement plus important.
 
TamuraLeoTamaki.jpg
Maître Tamura & Leo Tamaki
 
Le travail relâché, détendu, reste assez difficile malgré tout mais lorsqu'on y arrive un tant soit peu, on constate vite l'efficacité tant de la technique que l'on essaye de réaliser que de la perception de son équilibre et de son centre.
C'est beaucoup plus facile à expliquer qu'à pratiquer mais la sensation obtenu est à la fois très agréable et déconcertante. Un peu comme si on prenait conscience de soi en tant que physique.
 
J'ai la chance d'avoir mis les pieds dans un dojo sans idées préconçues avec juste le souhait de mieux maîtriser et comprendre l'équilibre de mon corps. Rapidement j'ai trouvé la personne qui me permettrait d'avancer dans ce sens. Et pour couronner le tout, Issei qui remplace désormais son frère au dojo a une démarche sensiblement identique ce qui m'évite de repartir à la quête d'un autre professeur.

Vraiment, plus j'y réfléchies, plus je me dis que l'aïkido était la bonne discipline me concernant. Le tout était de trouver les bonnes personnes.

Publié dans Pensées martiales

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F
Trouver le bon dojo, le bon sensei...<br /> Voilà ce qui m'attend l'année prochaine pour le karaté, souhaite-moi bonne chance!!!
Répondre
L
Bonne chance ;-)