Suga Sensei
Samedi matin, stage d’aïkido avec Toshiro Suga. Ce n’est pas la première fois que j’ai l’occasion de me rendre à un cours de ce maître et c’est toujours un plaisir.
Plein d’humour, un rien misogyne juste ce qu’il faut pour être amusant sans être désobligeant, une grande connaissance de l’histoire de son pays et une pratique particulièrement efficace, Toshiro Suga est un maître que l’on retrouve toujours avec plaisir.
Après l’échauffement, pratique à genoux (suwari waza). J’avoues ne pas aimer ça. Les genoux sont mis à rude épreuve et on arrive vite à faire n’importe quoi pourvu que les genoux n’aient pas à subir le frottement avec le sol.
Toujours est-il que la pratique dura ainsi près d’1h30 et qu’elle devînt vite désagréable. Sans parler de certaines techniques comme kote gaeshi que je n’arrivais même pas à réaliser ce qui avait le don de m’énerver. Pour m’en sortir, je demandais à mon partenaire de la faire debout et ensuite je tentais de la reproduire à genoux avec peu de réussite. Je compris certains de mes défauts mais n’avais pas beaucoup plus de succès.
Un peu de boken pour finir cette matinée me mit définitivement face à mes imperfections.
J’entends parfois certaines personnes dire que l’aïkido demande sans cesse les mêmes techniques. C’est en partie vrai même si chaque forme comporte une quantité incroyable de variantes mais « sentir » le bon geste, réaliser la forme sans effort et sans force avec fluidité et naturel demande de se remettre sans cesse au travail. L’important n’est pas à mon sens l’efficacité brute de la forme mais sa réalisation dans un geste le plus authentique possible. Je ne suis pas sûr d’y arriver un jour mais en tout cas j’y travaille ;-)
NB : Images extraites du DVD "Ken les racines de l'aïkido, vol.1" chez Tsubaki
Toshiro Suga
Plein d’humour, un rien misogyne juste ce qu’il faut pour être amusant sans être désobligeant, une grande connaissance de l’histoire de son pays et une pratique particulièrement efficace, Toshiro Suga est un maître que l’on retrouve toujours avec plaisir.
Après l’échauffement, pratique à genoux (suwari waza). J’avoues ne pas aimer ça. Les genoux sont mis à rude épreuve et on arrive vite à faire n’importe quoi pourvu que les genoux n’aient pas à subir le frottement avec le sol.
Suga Sensei nous expliqua qu’au Japon, les pratiquants travaillent beaucoup en suwari waza et se protègent les genoux avec des bandes de tissus complémentaires. Le problème est que nous ne savons pas à l’avance ce que nous allons faire mais qu’en plus, je nous imagine mal dans le vestiaire nous enrouler les genoux dans des bandes de protections. Cela étant, c’est peut-être effectivement la solution.
Toshiro Suga et Isseï Tamaki
Toujours est-il que la pratique dura ainsi près d’1h30 et qu’elle devînt vite désagréable. Sans parler de certaines techniques comme kote gaeshi que je n’arrivais même pas à réaliser ce qui avait le don de m’énerver. Pour m’en sortir, je demandais à mon partenaire de la faire debout et ensuite je tentais de la reproduire à genoux avec peu de réussite. Je compris certains de mes défauts mais n’avais pas beaucoup plus de succès.
Un peu de boken pour finir cette matinée me mit définitivement face à mes imperfections.
J’entends parfois certaines personnes dire que l’aïkido demande sans cesse les mêmes techniques. C’est en partie vrai même si chaque forme comporte une quantité incroyable de variantes mais « sentir » le bon geste, réaliser la forme sans effort et sans force avec fluidité et naturel demande de se remettre sans cesse au travail. L’important n’est pas à mon sens l’efficacité brute de la forme mais sa réalisation dans un geste le plus authentique possible. Je ne suis pas sûr d’y arriver un jour mais en tout cas j’y travaille ;-)
NB : Images extraites du DVD "Ken les racines de l'aïkido, vol.1" chez Tsubaki